Ta petite indépendance.

J’ai longtemps été en fusion avec mon bébé loup. Pendant les premiers mois de sa vie, j’étais encore sa maison. Sa sécurité, son réconfort et sa nourriture. Pendant plusieurs semaines, il ne dormait que dans mes bras, le jour comme la nuit. Il paniquait dès que je m’éloignais, le son de ma voix l’apaisait. Il ne savait pas encore qu’on était deux personnes lui et moi.

C’était lourd parfois, j’aurais eu envie d’avoir du temps juste pour moi. Mais je revenais toujours à mon bébé, au moindre petit son, au moindre pleur, et il soupirait de soulagement. Nous ne faisions qu’un, comme lorsqu’il était dans mon ventre.

Petit à petit, il a appris à découvrir le monde à l’extérieur de moi. À s’éloigner de plus en plus longtemps, une petite minute de plus à la fois.

Ça me soulageait un peu.

Maintenant je donnerais tout pout revivre ces moments de parfaite fusion avec lui.

Il a appris à jouer quelques minutes sans moi. À apprécier être dans d’autres bras que les miens. À s’endormir au son d’une autre voix que la mienne.

Puis j’ai cessé progressivement d’être sa nourriture aussi. Il se lovait tendrement sur moi, et buvait son biberon, ses yeux dans mes yeux.

Puis d’autres ont pu le nourrir aussi.

Et ça me faisait mal un petit peu à chaque fois.

Puis, est venu la garderie. Combien j’ai redouté ce moment. Je croyais que cela allait être l’horreur. Mon bébé-pot-de-colle, mon petit velcro, mon garçon-scotch-tape.

Mais il s’est intégré comme un champion. Aucune larme. Jamais.

Je le trouvais si petit en lui disant au revoir.

Il me souriait.

En observant ses amis, il a appris à faire des »bye-bye », à chanter des comptines, à marcher.

Et à tenir son biberon seul. Un soir comme ça, alors que je m’installais avec lui pour notre petit moment du soir, il a poussé ma main, et il a bu seul.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce simple petit geste d’indépendance. M’a fait verser une larme.

Et puis, il a commencé à vouloir boire son lait seul dans son lit.

Je m’assois donc  à coté de lui, dans la chaise berçante qui m’a vu le bercer tellement souvent. Je glisse ma main au travers des barreaux, pour le câliner un peu, et je l’admire. Ou encore je l’installe tout près de moi dans mon lit, en espérant qu’il s’endorme après son biberon, que je pourrai le câliner et respirer son odeur de bébé à plein poumons.

Mon bébé grandit. C’est une belle chose. C’est une vraie chance que j’ai.

Mais je sais que ces précieux moments ne reviendront pas. Du moins, pas avec mon bébé loup. Et j’avoue que ça pince un peu, beaucoup, dans le coin du cœur.

 

 

Pour l’instant, mon chaton refuse toujours de boire au gobelet. Et j’avoue que ça ne me dérange pas tellement, j’ai si peur de vouloir le faire grandir trop vite, comme mon plus grand.

Les bouteilles avent facilitent une prise facile pour les petites mains de nos cocos, et favorise leur indépendance, ils sont tellement fiers d’eux-même quand ils réussissent à faire des choses seuls.

En plus, elles sont faciles à laver et viennent dans deux formats vraiment pratiques !

 

Si jamais tu as envie de  tester les bouteilles Philips Avent, c’est ta chance de gagner un ensemble de bouteilles parce qu’ils ont présentement un concours ouvert pour le Québec aussi (yay!) juste ici.

 

Philips Avent Bottles Giveaway – March/April 2017

 

*Cet article est commandité par Avent et PTPA. Malgré le fait que je sois rémunérée pour mon rôle d’ambassadrice de la marque Avent, je vous recommande ces produits parce que nous les aimons sincèrement à la maison et qu’ils facilitent notre quotidien, vous pouvez donc être assurés que mon opinion est honnête ! 🙂

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.