L’amour qui danse entre les murs de notre maison.

Il y a des soirs comme ça, où je me couche après ma soirée mouvementée.

Je repense au bébé qui a pleuré tout le long du souper et au plus grand qui courait dans la maison en criant plus fort que moi.

Je frotte ma tête qui tambourine et je repense aussi à la course des bains et du dodo qui clairement, ce n’est moi qui a gagnée.

Je les ai mis au lit un après l’autre, bordés chacun leur tour et embrassé leurs fronts parfumés à l’odeur de bébé.

Je me demande s’ils se sont endormis heureux, même si je les ai disputés. Si la douceur de mon dernier câlin est la dernière chose à laquelle ils ont pensés, et non les fois où j’ai soupiré et levé les yeux au ciel tout au long de la journée.

Et ça m’envahit.

L’amour-plus-fort-que-tout que j’ai pour eux.

L’amour qu’ils ont l’un pour l’autre.

L’amour-tout-doux qu’ils ont pour moi.

Je n’échangerais pas ma vie avec personne.

Je n’en changerais pas le moindre petit détail. Ni les moments qui me font honte ni les erreurs qui me hantent encore.

Non, je ne changerais rien.

Par crainte que le nouveau chemin qui se tracerait ne me permette pas de rencontrer ces deux âmes d’une infinie beauté qui me sont prêtées, que j’ai la chance d’accompagner pendant cette belle aventure qu’est la vie.

Puis je me retiens pour ne pas aller les réveiller. Me coller dans leurs lits et juste sentir leurs cœurs battre contre moi. Comme ils l’ont fait tous les deux pendant 9 mois. Respirer leurs cheveux et passer la nuit à les admirer, à juste les regarder être.

Mes précieux petits garçons si parfaitement différents.

Mes deux petites boules d’amour et de joie.

Mes petits gamins joueurs et rieurs.

Chahuteurs et criards.

Doux et sensibles.

Espiègles et aventureux.

Mais je reste dans mon lit. Et je pleure de bonheur. Je souris au travers de mes larmes.

Submergée par ma reconnaissance envers la vie.

Par l’amour tout court qui danse entre les murs de notre maison.

Par la parfaite imperfection qui tapisse notre vie.

Et c’est ce qui me donne la force de continuer. De me lever le matin et de partager leur monde. Leur monde juste à eux qu’ils décorent de super-héros. De cochons d’indes et de dragons. De chevaliers et de princes. De loups et d’indiens.

Leur monde juste à eux, dans lequel j’ai toujours une place. Ma place.

J’aimerais tant voir la vie à travers leurs yeux.

Et du même coup, pouvoir savourer le reflet de moi-même qu’ils me renvoient.

Mon reflet qui n’a jamais été aussi beau que maintenant. Avec eux.

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.