Te souviens tu combien on s’aimait ?

Te souviens tu combien on était amoureux?

On l’est encore.

Oui, t’as raison mon amour.

Mais c’est différent.

 

Te souviens tu de notre première soirée?

À s’embrasser.

Des heures et des heures.

On en avait jamais assez l’un de l’autre.

Je regardais dans tes yeux et j’avais de la misère à croire qu’un gars comme toi pouvait tomber amoureux d’une fille comme moi.

 

J’en ai de la chance.

 

Te souviens tu de nos nuits séparées?

La première année.

Ça me faisait mal quand je respirais tellement tu me manquais.

Tellement j’avais peur que tu changes d’idée.

Que tu ne reviennes plus jamais mettre de la chaleur dans ma vie.

 

J’avais jamais trouvé quelqu’un d’aussi beau.

À l’intérieur surtout.

Jamais trouvé quelqu’un d’aussi drôle.

D’aussi doux,

D’aussi tout.

 

Avec toi je me suis sentie tout de suite libre d’être moi.

Pour vrai.

Ce que j’étais était juste assez.

Je n’ai jamais eu besoin de me cacher par peur de te déplaire.

J’ai su que tu m’aimais pour mon intérieur.

Pour mon meilleur malgré mon pire.

 

J’ai tout de suite su que j’allais finir ma vie avec toi.

Qu’on allait devenir des vieux crisses ensemble.

Écoeurer les petits jeunes.

Les dépasser dans les files d’attente comme si tout nous était du à cause de notre âge.

Pis s’en aller en riant.

 

Avec les années notre amour a changé.

Il n’a pas failli, il n’a pas flanché.

Il est juste différent.

On dort chacun de notre côté de lit.

Parce que moi j’ai toujours chaud.

Et puis même si je voudrais dormir dans tes bras, y’a le magnifique petit garçon que tu m’as donné entre nous deux pratiquement tout le temps.

 

Y’a le quotidien entre nous.

Tu me gosses quand tu te laisses traîner.

Je ramasse des bas sales partout dans la maison.

Y’a la job entre nous.

L’école, les devoirs, les leçons, le hockey la fin de semaine.

Y’a le stress, la fatigue et tout le reste.

 

Mais je t’aime pas moins fort.

Malgré ce que tu peux penser.

Malgré que je suis à boutte de toute des fois.

Pis que j’ai le goût de pleurer quand faut je fasse le souper.

 

Au contraire.

Quand je repense à comment on s’aimait dès le début, mon coeur s’emballe.

Les papillons reviennent par milliers dans mon ventre.

T’es encore le mien après toutes ces années.

Je ne peux pas imaginer un monde sans toi à mes côtés.

 

On a traversé les plus grosses tempêtes en se tenant par la main.

On a poussé l’autre à réaliser ses rêves, à foncer, à persévérer.

Ensemble on est plus forts que tout.

 

Te souviens tu combien on s’aimait ?

Je vais t’aimer encore plus que ça demain.

 

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.