Je veux enjoy chaque chapitre.
Dernièrement, j’ai dis à quelques reprises, à plusieurs mamans différentes, qu’avec mon petit dernier qui entre en première année, combien j’étais nostalgique du 0-5 ans de mes enfants.
Mes soeurs ont eu des bébés dans les deux dernières années, des amies et des filles que je suis sur les réseaux sociaux aussi, et ça me rend tellement nostalgique, ces cinq années ont passées vite comme l’éclair.
Cinq années à bercer, à sniffer leurs doudous et leurs cheveux d’odeur de bébé. Cinq années à consoler, à guérir, à endormir.
Cinq années à douter de moi, de tout ce que je fais, de tout ce que je dis, tellement j’ai peur de faire quoi que ce soit de travers, tellement je veux leur donner le meilleur de moi.
Le meilleur de tout.
Cinq années à apprendre à les connaître. À découvrir leur personnalité au fil des jours et des situations du quotidien que la vie mettait sur notre chemin.
Cinq années à être leur monde entier, ou presque.
Y’a pas de meilleur feeling que quand ton bébé te tend les bras le regard rempli d’amour.
Y’a pas de meilleur feeling que ton bambin qui s’endort dans tes bras, totalement abandonné à la confiance totale qu’il te porte.
Des fois, je trouve ça difficile de les voir s’éloigner un peu, d’avoir leur jardin secret.
Leur vie à eux aussi, à l’extérieur de moi.
Où je ne peux pas les protéger, ni les défendre.
Mais j’apprend à leur faire confiance. À me faire confiance à moi aussi, et aux bases que je leur ai donné.
Je me suis arrêtée aujourd’hui et j’ai réalisé que je perd mon temps à être nostalgique.
Dans quelques années je vais repenser à aujourd’hui et me dire que c’était donc le fun quand je les ai vu apprendre à lire, et que j’ai pu partager ma passion des livres et des mots avec eux. De combien ça m’a émue d’entendre Thomas rire fort en lisant un roman la première, et que ça continue de m’émouvoir aux larmes, parce que je sais qu’il ne sera jamais seul avec un livre.
J’étais fière d’eux quand ils ont appris à marcher et à parler, mais de voir leur curiosité intellectuelle se développer, chacun dans des champs d’intérêts différents, me rempli d’un bonheur qui ne s’explique pas.
Pis aussi, on a été à des shows dans la dernière année. Pis même dans le sud.
On a du fun, on a plus de lousse.
J’ai l’impression qu’on se retrouve comme couple.
On veille tard souvent le vendredi soir en famille.
On joue à des jeux de société que tout le monde aime.
Mais des fois, ils se chicanent avec leurs amis. Pis ça me brise le coeur.
Ils se comparent et compétitionnent entre eux et ça me dérange beaucoup.
Mais, je vois que mes enfants tissent une relation saine malgré tout, ils adorent dormir ensemble la nuit.
Ils apprennent d’autres choses à leur âge : à mettre des limites, à respecter celles des autres.
Et ils ont besoin de moi pour les aider à faire ça.
Ils apprennent que leur réussite dépend de leurs efforts.
Ils apprennent que c’est pas tout le monde qui est gentil aussi.
Ils sont persévérants, polis.
Des fois loud, curieux.
Ils sont complexes chacun à leur manière, mais en même temps ça reste mes petits garçons que je connais comme le fond de ma poche.
Ils ont juste vieillit un peu mais ils ont encore besoin de moi, même si mon rôle a changé. Et qu’il continuera de changer tout au long de leur vie. Je suis prête à ça.
On pense pas à ça quand on tient notre petit bébé dans nos bras : il sera grand un jour.
Et moi je serai vieille. (Mais ça c’est une autre histoire)
Ils ont aujourd’hui 6 et 10 ans, notre histoire n’en est encore qu’au début, et je veux enjoy chaque chapitre.
Author: l’Emmèredeuse
L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.