Lettre à la mère monoparentale que j’ai été.
Lettre à la mère monoparentale que j’ai été.
Je veux te dire que je te pardonne.
Ça fait drôle à dire, juste comme ça, mais j’ai compris dernièrement que je devais me pardonner pour certaines choses du passé afin de pouvoir les laisser derrière moi et continuer d’avancer.
Alors, à toi, la maman monoparentale que j’ai été…
Je te pardonne d’être restée trop longtemps dans une situation qui te rendait malheureuse. Je te pardonne d’avoir menti, pour sauver les apparences, alors que c’est toi qui avait besoin d’être sauvée.
Je te pardonne de t’être trompée. Parce qu’on ne peut jamais vraiment prévoir comment on va évoluer chacun de notre côté et les obstacles qui vont survenir sur la route et qui auront tôt fait de souder ou d’éloigner un couple.
Je te pardonne d’avoir craint le mot changement. D’avoir résisté à cette transformation que tu sentais en toi, parce que tu voulais un papa et une maman sous le même toit pour ton enfant. Je te pardonne d’avoir mis beaucoup trop de temps à comprendre que d’avoir la capacité d’évoluer est en fait un beau cadeau que la vie t’a donné.
Même si cela a fait en sorte que les plans que tu avais si soigneusement faits ont été un à un mis à l’eau.
Parfois, s’avouer vaincu est la plus grande démonstration de force que l’on peut faire.
Je te pardonne d’avoir eu peur. De l’avenir. Du tien, mais de celui de ton fils surtout.
Je te pardonne d’avoir vu la vie en noir pendant un trop long moment.
Je te pardonne d’avoir eu envie d’abandonner parfois.
Et d’être passée proche de le faire plus d’une fois.
Je te pardonne d’avoir cru que t’étais pas capable d’élever seule un petit garçon.
Je te pardonne les soirs d’impatience, de fatigue.
Les soirs que t’as crié, les nuits que t’as pas dormi parce que tu savais juste pas comment t’allais faire pour arriver à payer les factures toute seule.
Je te pardonne pour les fois que tu as soupiré de soulagement lorsqu’il quittait avec son papa pour une nuit. Je sais qu’il te manquait cruellement, dès qu’il avait franchi la porte d’entrée, mais je sais aussi que tu avais besoin de te retrouver. De démêler tout le bordel dans ta tête et dans ton cœur. De décider ce que t’allais faire avec ta vie, et le chemin que tu avais envie d’empunter.
Je te pardonne d’avoir cru que tu n’étais pas digne de l’amour ou du désir d’un homme.
Je te pardonne toutes les méchancetés et les duretés que tu as pu penser à propos de toi-même.
Parce que t’étais pas juste une maman monoparentale, mais une célibataire au cœur brisé. Une désillusionnée qui ne croyait plus à l’amour. T’étais une femme qui s’était perdue, qui trop longtemps s’était oubliée pour quelqu’un d’autre.
Je veux aussi te dire que je suis fière de toi.
De comment tu t’es relevée. De comment tu as guéris ton cœur. De comment tu t’es reconstruite.
Fière des choix que tu as fait. Pour toi, et pour le petit poulet.
Fière du chemin parcouru. Fière que tu te sois enfin trouvée.
Fière d’avoir retrouvé le goût à la vie, le goût à l’amour.
Comme quoi, les obstacles et les moments difficiles ne sont pas ce qui nous définit, mais plutôt la façon dont ont les surmonte oui.
Petite maman. Tu es plus heureuse et forte que jamais. Tu es exactement à la place ou tu devais être aujourd’hui.
À toutes les mamans monoparentales qui liront ceci. Courage et espoir. Pardonnez vous vos petites et grandes erreurs. C’est pas facile pouvoir compter que sur soi. Vous êtes fortes. Tellement plus que vous le pensez.
Author: l’Emmèredeuse
L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.
Wowwwww ! Je ne suis pas une mère monoparentale mais ma fille oui ! et je sais qu’elle a vécu tout ce dont vous écrivez dans votre lettre. Et oui, elle a eu beaucoup de courage pour élever une enfant seule. Même si j’étais là pour l’épauler, c’est quand même elle qui avait toutes les responsabilités. Bravo à toutes ces mamans, vous avez toute mon admiration !
Wow jsuis partie après 7 ans de relation sa fesais 1 ans que je voulais le faire et la jsuis partie j’ai le.coeur si léger mais c pas facile à 3 enfants mais jsuis heureuse et c tout ce qui compte
Pareil trois enfants partie au bout de 8 ans j’aurais du le faire ta bien longtemps courage a toi
Message touchant…
Juste un peu de difficulté avec le terme utilisé.
MONOPARENTALE
Si je comprend bien, votre fils a toujours la chance de visiter son père…
Alors.
Vous n’êtes PAS monoparentale.
Vous êtes en situation de séparation, divorce. Peu importe…
Vous élevez votre enfant seul, à tour de rôle, mais
les décisions importantes, en ce qui concerne votre enfant, sont sans doute prises à deux…???
Votre fils à la chance de pouvoir connaître et son père et sa mère.
Le jour de sa graduation (ou autre date importante dans sa vie), il aura et sa mère et son père pour le féliciter et lui dire à quel point ILS sont fières de lui.
A chaque fois que j’entend ce terme utilisé faussement, je me dis que je comprend que c’est une situation difficile et parfois exaspérante. Que souvent vous avez l’impression d’être toute seule…
Un sprint d’éducation, d’amour, d’engagement quand il est avec vous. Puis vient le moment où on le laisse chez son père.
OUF… un répit.
Vous avez des moments sans votre enfant pour faire le plein et pour vous retrouver en tant que femme.
Moi, JE SUIS MONOPARENTALE.
Mes fils n’ont plus de père depuis qu’ils ont 6 et 8 ans.
Ils en ont 18 et 20 ans maintenant. 100% du temps avec moi. Seule pour les élever. Seule pour prendre toutes les décisions. Seule pour les bercer, pour les consoler, pour jouer avec eux, pour leur faire faire leur devoirs, pour leur montrer les principes du rasage, pour leur mettre des limites, pour les guider vers des choix d’adultes…
Jamais il ne pourront aller jouer au hockey avec leur père, jamais il ne pourront écouter un film, jouer aux cartes, prendre un repas le dimanche soir avec lui…
Ils ne se souviennent même plus du son de sa voix.
Je suis certaine que vous comprenez très bien mon point…
Il n’y a pas de mot pour décrire une mère ou un père qui élève son enfant à temps partiel.
Et le terme MONOPARENTAL est injustement utilisé. Ça me blesse à chaque fois.
Ceci étant dit, votre texte est un excellent témoignage sur l’importance de se pardonner afin de pouvoir avancer.
Bon courage.
Tout à fait en accord avec le point de vue de Marilou. Le terme «monoparentale» signifie: mère seule à 100% (Qui subviens 100% seule aux besoins fondamentaux de son ou ses enfants tel que amour, éducation, nourriture, vêtements, payer les factures, gérer les imprévus, aller à la clinique quand les mômes sont malades, le tout, seule, sans appuis financière, ni présence du père). Peut-être changer le titre pour «Lettre à la mère séparée que j’ai été»? En tant que maman monoparentale à 100%, je trouve le texte vraiment très beau et il inspirera bcp de mamans séparées à se pardonner et à s’aimer. Ça ne doit pas toujours être évident non plus d’élever des enfants en mode «séparé».
je ne suis pas d’accord, ce n’est pas parce que l’enfant voit son père une fois de temps en temps que c’est plus facile. Parce que à la maison on est seule quand même. Parce que ça ne veut pas dire que le père contribue financièrement ou à l’éducation de son enfant… non plus. Chaque histoire est différente, il n’y en a pas des plus faciles et des plus difficiles. On peut s’obstiner sur le sens du mot « monoparental » , c’est absolument ce que j’étais meme Si mon fils voyait son père 1 jour par semaine
Entièrement d’accord avec toi ….
Je suis tout à fait d’accord avec toi.
Je suis dans la même situation et même si mon fils voit son père 1 we aux 2 semaines, c’est moi qui subvient à tous les besoins émotionnels et matériels, qui passe mon temps à la clinique, qui pose les limites,….
Parfois il vaudrait mieux être totalement seule que le 5% où il est présent et qu’on se fie dessus… mais que finalement il ne fait pas ce qu’il devait. Je préfère me fier que sur moi-même… je le vois que mes amies mono. N’ont pas toute les niaiseries que je subies parce que mon ex ne veut pas que je le replace en couple et qu’il utilise la petite pour me contrôler à distance
Sérieusement je sais que ce n’est pas facile mais je ne crois pas que l’une des situations l’est davantage que l’autre.
Tout à fait d’accord, ne pas confondre le terme. Je suis monoparentale MONO=UN
Ce n’est pas une competition… ce texte parle de quelqu’un qui a passé une partie de sa vie en etant seule avec son enfant, peu importe que ce soit a 50,80 ou 100% du temps, pourquoi vouloir prouver que c’etait plus difficile pour toi? Evidemment que ca n’a pas du etre facile pour toi, mais ce n’est pas la question!
Merci pour ce texte! Je me pardonne et je suis aussi très fière de moi!
Moi aussi je me pardonne d,avoir divorcé de mon mari alcoolique et absent , 21 ans de mariage a 40 ans je divorce avec 5 enfants de 13 a 20 ans qui sont tous a ma charge . Je perd ma maison dans une faillite , la j’étais vraiment monoparentale . Mes enfants ont tous faits de bonne études ils ont de 50 a 60 ans tous en bonne santé et travaillant .Je suis extremement fière de ce que j’ai accomplie .je vais avoir 80 ans en Mai .
C’est très différent quand le petit voit son père une fois par semaine et qu’il y a une pension malheureusement. Vraiment. Pour avoir expérimenté les deux, ce fameux mi-temps ou week end de temps en temps change tout.
Mais serrons nous les coudes, nous sommes toutes des mamans.
Merci pour ce texte très touchant. Je suis une mère monoparentale des l’annonce de Ma grossesse et je suis seule depuis ce jour avec Mon petit poulet d’un an et demi à tout gérer. Vos mots me touchent au plus profond de moi car je suis dans une phase de doute et de désespoir. Vous me donnez d’elle courage de continuer à me battre. Merci à vous!
Bonjour. Votre texte me touche énormément. Mes enfants ont perdu leur papa depuis le mois de mai. J’ai eu beaucoup de mal à me faire au fait que maintenant ils ne comptent plus que sur moi pour qu’ils soient heureux et épanouis. Qu’ils grandissent équilibrés. Votre texte me donne force et courage en l’avenir. Merci du fond du coeur.
Merci! Que de souvenirs vecus avec une tite poulette!
On sera dans un monde meilleur quand des gars comme moi n’auront pas honte de dire que c’est leur histoire qui est racontée dans cette lettre écrite au féminin. Le monde de sera meilleur, me semble t-il quand cette histoire s’adressera aux parents monoparentales et que les femmes n’assumeront plus que ça ne s’applique qu’aux mamans. Pas que je ne comprends pas d’où ça vient, c »est du même endroit que toute les inégalités mais c »est juste platte de lire un si beau texte et de savoir que personne ne se douterais jamais que toi le gars c’est ce que tu vis même en pire juste parce que tu n’est pas conforme au stéréotype.
je n’en doute aucunement yannick et je te lève mon chapeau
Le père de mon 1er enfant est décédé quand il avait 2ans et demi. J’ai souffer de vivre toutes les épreuves qu’on a eu a relevé moi et mon garçon.
Mais je suis tellement dégoûter des situations vu de mère chef de famille seule vivre de la souffrance au moins jusqu’au jour que leur(s) enfant(s)atteigne(nt)18ans car le père est vivant mais absent. De voir leur enfant être malheureux a cause du père qui compte des mentris pour se déresponsabiliser. Pour moi une mère ou un père qui vie seul pour élever leur enfant est monoparentle quand l’a a temps plein. Un enfant c’est a tlj 1fds sur 2 c’est pas asser et même pire des fois.
Super de SE pardonner magnifique on est pas parfait
Monoparental veut dire vivre au quotidien avec l’un ou l’autre des parents donc il n’y a pas d’erreur. Uniparental terme utilisé pour désigner un seul parent. Ceci dit non ce n’est pas facile et chaque jour est un défi. Mais quand on vient à la conclusion que si on ne part pas on meurt, il n’y a pas d’autre solution.
Si que tes un gars, que tu as tes deux flots à temps plein et de façon exclusive, que tu te tapes les accès supervisés deux fois la semaine pour qu’ils voient leur mère, les rdv chez la psy parce que tes enfants doivent dealer avec un choc post traumatique même à 9 et 11 ans, que tu as de le misère noire à t’occuper de ta propre humeur, que les factures s’accumulent et que tu n’en vois pas la fin. Que tu dois aller en cour pour divorcer et au criminel pour témoigner contre la seule personne que t’as jamais aimé pis que par dessus le marché, que ce soit la DPJ, les maisons de la famille, la cour et les quelques services d’aide que tu peux trouver, chaque interaction commence par expliquer que c’est toi le parent gardien, et essayer de ne pas montrer la douleur que ca fait de toujours croiser du monde qui assument que c’est toi le méchant, qui assument que la charmante maman ne peut pas être si mauvaise que ça voyions! Tu commence toujours avec une strike contre toi juste parce que tes un gars alors que merde tu te sens tellement démuni. Ben quand tu lis cette lettre et que ta honte de dire que ca se rapporte à toi, tu te dis que tes du mauvais bord, et que tu ne seras plus jamais à ta place puisque ce qui est dispo pour toi c’est des cour pour gérer les problèmes que la société attribue aux hommes et que toi en fait tu joue à la maman, tes une sorte d’erreur qui n’a pas sa place, tes une fraude. Pas que je ne sais pas d’ou proviennent les inégalités, je suis après tout, homme et blanc, je suis après tout ce que cette société définie comme le groupe dominant. C’est juste que je suis aussi parent tout seul, même les amis se regroupent pour aider maman et ce même si elle n’a que sa personne à s’occupper. Le réflexe de vouloir aider le plus faible est dur à contrecarrer parceque tes un gars, au fond ta honte et tu ne veux pas montrer que tu es proche de mettre le genoux a terre. Pourtant je suis a genoux moi, mais je n’aurais jamais droit à ce pardon (sauf peut être de moi même) parce que dans les yeux de tout le monde, du juge, la travailleuse sociale, les profs et tout le reste, je suis d’abord un gars et un gars ne peut pas même dire qu’il aurait lui aussi besoin de se pardonner. Quand même chère emmerdeuse, ton texte je le prend pour moi, je sais que je n’y ai pas droit au yeux de tous qui pensent que le rôle de parent est en fait un rôle de maman. Moi je me pardonne bien de penser que ca me fait du bien aussi de comprendre ce que tu dis au delà du genre que tu as donné à cette belle lettre. J’ai bien lu ton autre texte sur l’égalité homme femme, je me suis dis que bon dieu que j’aimerais aussi pouvoir espérer trouver un moyen de trouver l’équilibre, ca n’arrivera pas. Au final on sera jamais égal tant que certaines seront moins payées et subiront les artefacts d’une société du siècle dernier mais aussi tant que l’on continuera a parler de occuper des enfants comme un rôle de mère alors que c’est ta raison d’être quand tu es parent, peut importe que tu sois homme ou femme, mais ça, ya pas grand monde qui le croiront. Pour la partie espoir, ton dernier paragraphe, les parents qui se sentent comme moi espèrent un jour que les mentalités changent et qu’ils puissent s’en réclamer.
Ouf, j’espère que tu as quelqu’un à qui parler et pour ventiler, je ressens beaucoup de douleur dans ce que je lis. Tu sais, les seules personnes à qui tu as vraiment des comptes à rendre ce sont tes enfants… et toi ! Ma meilleure amie n’a été élevée que par son papa… il y a près de 30 ans. Tes enfants te remercieront un jour. Concentre toi sur votre noyau, et prend soin de toi !
Merci l’Emmèredeuse pour ce texte. En le lisant, j’ai compris que meme si ma phase mere monoparentale est loin derrière mois (plus de 10 ans), je ne m’étais pas encore pardonné. Ton texte m’a tellement parlé, il m’est allé droit au coeur et j’en avais les larmes aux yeux. à toutes les nouvelles maman monoparentale, ne vous décourragez pas. J’ai un dicton poche mais tellement vrai, celui qui dit que rien n’arrive pour rien. Restez forte et l’avenir s’embellira vous verrez. Courage et merci encore pour ce texte. J’en avais besoin.
J’ai hâte d’y parvenir moi aussi à me pardonner toute la peine et la douleur que j’ai causé en quittant le père de mes enfants. Me pardonner d’avoir brisé leur famille… Malheureusement, je ne peux pas revenir en arrière, mais si je le pouvais, je retournerais 1 an plus tôt et je ferais les choses différament. Je resterais avec leur papa et je continuerais à sourire malgré toute la tristesse que j’avais en dedans de moi, car je ne suis pas plus heureuse aujourd’hui, je suis juste condamné à voir mes enfants 1 semaine sur 2. 🙁
Merci pour cette belle lettre touchante : j’ai célébré, en juin 2016, ma majorité de mère monoparentale… Drôle à dire, mais oui, j’ai célébré cette journée comme nulle autre : avec mes 3 enfants âgés de 18, 19 et 22 ce jour-là.
Que de moments passés à me demander POURQUOI ? QU’AIE-JE FAIT POUR MÉRITER TOUT CE POIDS ? TOUTE CETTE TÂCHE D’ÉLÉVER SEULE MES ENFANTS ? etc…
J’ai alors réalisé tout le chemin parcouru, tous les doutes envolés, toutes les petites victoires de toutes ces années d’incertitude, où j’apprenais à chaque jour à être une maman normale, qui ne sait pas tout sur les enfants, sur les ados, sur la réforme scolaire, sur tellement de sujets : j’ai tout affronté malgré tout et je me félicite à chaque jour de ces réalisations… le » mur des célébrités » dans le salon, c’est moi qui l’a (lire les photos de finissants du secondaire pis du CEGEP aussi !!)… Tout ça, ce sont MES victoires et je me couche heureuse le soir.
Merci la vie de m’avoir donné la chance de réaliser cette étape de ma vie sans trop d’anicroches ni de dégâts !
Maintenant, il reste l’étape de les voir quitter le nid une bonne fois pour toutes : c’est l’étape à laquelle on est rendu et, comme j’ai toujours joué les 2 rôles… c’est un double détachement et ça, faut le vivre pour savoir ce que c’est.
Merci de ce bon message. Celui-ci a décrit un peu mon cheminement. J’ai pris soin de mes 4 enfants qui avaient (entre 6 ans et demi et le dernier 1 an et demi)seule,car le papa n’était pas présent. Pourtant il avait la possibilité de les prendre à chaque deux fins de semaine, il a choisi de ne pas le faire. Je n’ai pas besoin de vous dire comment ceci a été très difficile : prendre soin de 4 jeunes enfants et avoir un emploi . De plus je n’avais pas de pension alimentaire car le papa ne la versait pas. Je n’avais pas le soutien moral non plus. Mais malgré toutes les difficultés, j’ai pris soin de mes 4 enfants. Maintenant , ils sont grands et sont devenus parents à leur tour. Je suis là pour les aider et aider aussi mes 8 petits-enfants qui ont entre 26 ans et 7 ans. Car je sais ce que c’est d’avoir besoin d’aide et de ne pas l’avoir. Je dis merci à la vie de me permettre d’agir ainsi. Bon courage à vous parents monoparentaux . Gardez toujours espoir.
Je te souhaite la paix… mono, multi… 😉 je ne crois pas que la solitude, le désespoir, le fait d’être si dépassé ,( etc)se nomme par un terme précis….elle se vit…. je comprends même si je suis en couple! merci! Xx
N’ayant pas eu d’enfant par choix, lorsque je lis votre lettre je vois beaucoup de courage et même si qqn dit que monoparentale signifie être vraiment seule pour tout ce que cela implique avec un enfant, ils n’ont peut-pas lu le petit bout de phrase qui ** comment je vais faire pour payer les factures toute seule ** je crois que vous ne deviez pas recevoir d’argent du papa ?? même s’il venait le chercher cela ne veut pas dire automatiquement qu’il vous donnait des $$ pour tout ce qu’un enfant demande je crois. Je vous félicite d’avoir eu ce courage et je vous dis bravo !!!
dak avec Vé ! ce principe de lettre est cool,on devrait tous s’écrire une lettre pour se féliciter,s’encourager,se pardonner,qui que l’on soit,quel que soit notre vécu
J’ai lu la lettre et tous vos commentaires et j’ai pleuré ! J’ai pleuré de tant de souffrance pour vous et vos enfants. Mais j’ai aussi pleuré de tant de force, de résilience qu’il y a en chacun-e de vous pour affronter toutes ces épreuves sur votre chemin ! Je vous admire tou-te-s et je vous dis bravo ! Vous ne lâchez jamais et vous continuez toujours pour… vos enfants. Ce texte me donne juste envie de faire très très attention à tout ce que j’ai et surtout à mon couple pour… mes enfants !
Gratitude!
Merci pour cette guérison on line.
Just perfect!
Mil Colores,
Sara
Merci…c est exactement ca…merci merci 1000 fois
Tu m’a fait pleurer ma belle cousine ! Courageuse d’avoir partager avec nous ce que d’autres femme on vécu tout comme toi y compris moi ! Avec 3 enfants je me sentais presque toujours dépassé par les événements ! Et en plus … on » pense » qu’il n’y a que nous qui n’est pas » correct »
Bravo et merci je partage xxxx !
Woooowwwww je suis en larmes … magnifiques.
Je ne sais pas comment je viens de tomber sur ce texte. Dans ma vie j’en suis encore à la première partie hélas…
Tes mots sont mes mots.
Je m’y retrouve « maux pour maux ».
Merci infini.
Tu m’as émue aux larmes.
Merci…
Merci…
Emue à en pleurer…
Mon Dieu ce qu’il nous faut comme force!
Et on y arrive!!
Courage les filles!
Juste bravo pour ce texte qui exprime le réel de cette situation quand on doit la gérer.
Je suis maman célibataire depuis ma grossesse
J’ai eu un petit garçon adorable
Les soirées d’angoisse, des pleurs pour qu’on a pas d’appui
Il va avoir une année
Alors moi je peux dire que je fière de moi
Merci pour ce texte…Moi aussi je pleure et ça me fait du bien…
Mon conjoint était alcoolique et j’ai fuit de chez moi une nuit de terreur avec mon fils de 18 mois dans les bras. Il y a de cela 35 ans. J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’étais et aujourd’hui je ne peux voir mes petits-enfants. Je pardonne à la vie de me donner cette autre épreuve.
merci beaucoup, c’ est tres touchant et mon quotidien!
Oui!!! je me pardonne!!!