Et c’est maintenant que je pète ta bulle de future maman.

Tu penses que t’es prête.

Tu penses que t’as tout sous contrôle.

Je comprends. C’est nécessaire pour survivre au stress immense que c’est de se lancer dans le vide dans la maternité.

Tu penses que t’as fait tes devoirs.

Que tu sais tout ce que t’as à savoir.

Profites-en.

Profites de ce moment où t’as le sentiment que tu contrôles ta vie. Que tu tiens toutes tes shit together.

Profites-en pendant que tu le sais dont ben beaucoup comme tu vas élever ton enfant.

Où tes convictions sont ancrées vraiment profondément.

Non. TOI future maman, tu ne crieras jamais après ton enfant.

Profite de ce moment où tout est parfait… en théorie.

Tu vis pas dans la vraie vie. Excuse-moi de te le dire, mais tu délires un peu.

Parce que la perfection sacre le camp ben assez vite quand tu ressens ta première contraction.

La pudeur décris** juste un peu après. Au moment où tu pousses un numéro deux en même temps que ton bébé.

Aaaah pis je te laisse me juger d’ici à ce que t’acouches.

Tant mieux si ça te fait sentir bien à propos de tes habiletés parentales. Si ça te fait sentir confiante.

Parce que cette belle bulle rose de naïveté-là, tu vas en avoir besoin pour passer au travers des premières semaines avec ton nouveau-né.

T’as aucune idée d’à quel point ces petites choses là nous possèdent.

À quel point ils peuvent s’opposer pour des stupidités, juste pour s’opposer.

Juste pour te rendre folle. Pis là quand tu met à ruminer pis à te tirer les cheveux de sur la tête…ils se mettent à rire.

Pis ça c’est freak en tabarnouche.

Quand tu les regarde dans les yeux, pis que tu vois juste le reflet de combien t’as l’air folle, à t’obstiner avec un enfant de 3 ans.

On dirait des petits psychopathes. Qui prennent plaisir à jouer dans nos têtes.

Qui se lèvent la nuit et viennent se tenir debout, à côté de ton lit et te regardent dormir.

Brrrrrrrrrrrrrrrrr.

Pis t’as aucune idée d’à quel point tu vas l’aimer.

Tu peux me juger fille.

Ça change e-rien. Je vais t’accueillir à bras ouverts quand tu vas avoir besoin d’un gros verre de vin.

Parce qu’entre mamans on se soutient.

 

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.