Les petits moments cocasses de la maternité

Quand on décide d’avoir des enfants, on pense surtout aux petits moments tendres qu’on va partager avec eux : les dodos collés, les câlins des petits bras potelés, les bisous mouillés et les premiers « je t’aime ».

La maternité est aussi faite de beaucoup de moments cocasses. Ceux qu’on trouve drôles… après coup. Le genre de situations qu’on verrait dans un film et qu’on n’aurait jamais pensé vivre au quotidien.

C’est le genre de choses auxquelles même les milliers de conseils sur la maternité ne peuvent pas nous préparer et qui, trop souvent, impliquent des fluides corporels.

 

Depuis que je suis devenue maman, je me fais atchoumer dans les yeux, et aussi derrière la nuque, en voiture.

Je me suis déjà surprise à enlever des crottes de nez séchées de mes cheveux dans le trafic sur la 15, après avoir dormi toute la nuit avec mon bébé malade.

J’ai trouvé des céréales dans la litière du chat, et une crotte de chat dans le bac à jouets.

Sur le bord du bain, j’ai déjà nettoyé des choses qui devraient TOUJOURS se retrouver dans la toilette.

Quand je suis devenue maman, je ne pensais pas être confrontée à la logique d’un enfant de cinq ans qui va à la toilette seul et met beaucoup trop de « sent-bon ». : Le plancher en était tellement glissant que je suis tombée par terre, pour ensuite me rendre compte que mon fils n’avait pas flushé son numéro deux.

Il y a aussi la catégorie « Je suis en train de perdre la raison ».

Je ne compte même plus le nombre de fois où j’ai halluciné un bébé qui pleurait au bureau tellement le mien hurle sa vie souvent.

J’ai déjà géré une crise de dix minutes parce qu’enlever des bas, c’est vraiment trop difficile. Ou encore parce que mon fils voulait mettre de la moutarde dans son jus.

Dernièrement, j’ai couru après mon enfant de deux ans jusqu’au bout d’une allée de quilles. Un samedi soir. Devant la ligue de l’âge d’or qui me jugeait.

Mon fils est revenu de l’école les poches de manteau pleines de sable et les a vidées sur le divan neuf. En me regardant dans les yeux.

 

Et la catégorie « Je pourrais faire l’émission Drôles de vidéos à moi seule ».

À la fête des finissants de la garderie, la dame à côté de moi a pointé mon fils assis à l’avant en disant : « Cet enfant-là ça pas de bon sens, on lui voit toujours les fesses. »

L’été passé, le chien mordait le costume de bain de mon garçon, qui courait dans la cour en criant. Les fesses à l’air. Je riais tellement que j’étais incapable de l’aider.

Être une maman, ça implique tout ça aussi. Ce serait fou de penser que la maternité est une chose parfaitement parfaite. Elle est parsemée de ces petits moments de folie qui font qu’elle vaut la peine d’être vécue et qu’un jour on va se dire : « T’en souviens-tu? C’était le bon temps. »

 

 

FUNNY PARENTING MOMENTS

 

When you decide to have a baby, you only tend to focus on the cute moments you’ll have together: the snuggly naps you’ll take, the feel of their chubby little hands, the smooches you’ll give them, the first “I love you’s”…

And yet motherhood is filled with many, many other moments. Moments that are just so “out there.” Moments that’ll make you laugh… after the fact. Moments that you’ve seen in movies but never thought you’d experience day in day out.

Things that even the best parenting advice in the world can’t prepare you for, and that (too) often involve bodily fluids.

As a mom, I can tell you that I’ve had sneezes land in my eyes, and on the back of my neck (while I was driving).

I’ve found myself removing dried boogers from my hair while stuck in traffic on Highway 15—a side effect of spending a whole night sleeping next to a sick baby.

I’ve found cereal in the kitty litter, and cat poo in the toy box.

I’ve had to clean things off the side of the tub that should ONLY ever belong in a toilet.

Before becoming a mom, I never thought I’d see the day that my 5-year-old—now going to the bathroom alone—should douse the place with so much “odour eliminator” spray… that I would slip on the wet floor, and… fall onto his unflushed ‘number two.’

There are also times when you think you might lose your mind.

I’ve stopped counting the number of times I’ve had hallucinations of a baby crying at work—because I’ve heard the sound of mine crying his lungs out so often.

I’ve had to defuse 10-minute-long tantrums because socks were “too hard to take off,” or because my son wanted mustard in his juice.

Recently, I had to chase my two-year-old down a bowling lane. On a Saturday night. While the judgy senior citizens’ league looked on.

 

There are also times when you feel you’re living out an episode of America’s Funniest Home Videos.

Like when, at our daycare graduation ceremony, the woman next to me pointed to my son, who was seated at the front, and said: “That child—it’s ridiculous—his bum is always on display.”

Last summer, the dog was yanking at my son’s swimsuit. My son was shouting and running around the yard. Butt naked. I was laughing so hard I couldn’t get myself to help him.

Being a mom is all those things rolled into one. It’s silly to think that motherhood is this perfectly wonderful experience… It’s dotted with these wild and wacky moments that test you—but that ultimately make you glad you’re a mom. So much so that one day you’ll likely say: “Remember when… those were the good ol’days.”

 

 

Ce billet vous est présenté en collaboration avec Cascades.

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.