Je suis une maman 2020.

Je suis une maman, pis mal beaucoup en plus de ce temps-là.

Tellement beaucoup que j’ai même l’impression d’être juste ça.

Je me demande si je suis ok. Si j’ai la note de passage.

Parce que je me sens moyenne en tabarouette.

50% des fois, 80% 5 minutes après, une vraie girouette.

 

Y’a pas d’échappatoire.

Je suis 24 heures sur 24 avec mes enfants, 7 jours par semaine.

Mes moments pour prendre soin de moi, pour respirer, souffler un peu sont inexistants.

Je me couche presqu’en même temps que mes enfants le soir.

Ça te remet les idées en place je vais te dire.

Pas de souper d’amoureux le vendredi, pas de petite gardienne ni de papi et mamie.

Pas de découchage pour les enfants une fois de temps en temps.

On était gâtés.

 

Pas de soirées de filles une fois par mois.

Pendant lesquelles on ri fort. On se jase de tout, même du laid.

Pendant lesquelles ont se réconforte, on se reçoit l’une et l’autre.

On se comprend.

On se parle, on se texte, c’est pas pareil.

Mais quand même, on tisse nos liens encore plus forts.

Je suis une maman 2020 pis ça veut pas dire que je suis une GO. J’ai le droit des fois de pas avoir le goût de ramasser de la pâte à modeler à grandeur de la maison !

Je me lève le matin encore brûlée de la veille.

Mais c’est une douce fatigue je dirais.

Égale entre le mental et le physique.

Je découvre mes enfants sous un autre jour.

Je comprend mieux leurs forces et leurs mauvais plis.

 

OSTIE QUE JE LES AIME.

 

Tu vois, c’est un peu ça que j’essaie de dire.

C’est ça être une maman présentement.

Avoir envie de les squeezer trop fort.

Pis de partir toute seule dormir à l’hôtel l’instant suivant.

 

Mais j’apprend.

J’apprend à mettre mes limites.

Et mes enfants apprennent à les respecter.

Parce que non, je n’ai pas toujours envie de faire 12 activités par journée.

Je veux qu’ils en profitent pour utiliser leur imagination.

Qu’ils fassent des cabanes de couvertes dans le salon, pis qu’ils mangent leur sandwich au fromage (avec concombres on the side) dedans.

Je veux qu’ils se salissent dehors.

Qu’ils courent comme des fous dans le parc en face de la maison avec leur chien.

Je veux qu’ils solidifient leur relation.

Qu’ils s’excusent quand ils se font de la peine.

Qu’ils apprennent à prendre soin l’un de l’autre.

 

C’est la fête des mères aujourd’hui. J’ai célébré la mienne.

Mais j’ai aussi le goût de me dire que je suis bonne.

Que je suis belle.

Pis que je suis capable.

Personne a dit que ça allait être facile.

Mais je te dis que ça vaut la peine.

 

Sois douce et patiente.. Envers toi-même.

T’as le droit à l’erreur. T’as le droit de t’excuser pis de recommencer.

C’est ce qu’on veut apprendre à nos enfants non ?

À réparer leurs erreurs et à faire mieux.

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.