Ton premier bobo.
Aujourd’hui tu t’es fait ton premier petit bobo. En essayant d’avancer, tu as glissé et tu t’es cogné le nez par terre. Tu as pleuré comme je ne t’avais jamais entendu pleurer avant. De douleur. Ça m’a pris, juste-là. Droit au cœur.
Je t’ai pris dans mes bras.
Puis, tu t’es mis à saigné et mon coeur s’est emballé, j’ai un peu paniqué. Mon précieux petit garçon. Puis on s’est calmés tous les deux. Je te serrais fort contre ma poitrine. Tu as déposé ta tête dans le creux de mon cou et tu as soupiré. Il n’y a rien que j’aime plus au monde que lorsque tu t’abandonnes dans mes bras comme ça. Quand je suis ta sécurité.
Puis tu t’es mis à te débattre. Pour retourner jouer. Ton chagrin consolé. Déjà. C’est à contre cœur que je t’ai remis par terre et tu as continué ta vie de bébé. Ton exploration et tes découvertes. Tu as compris un peu mieux à contrôler tes bras, à coordonner tes pieds pour avancer lentement mais sûrement. Ramper, rouler.
Même si je m’émerveille devant les progrès que tu fais chaque jour…
Je voudrais te protéger de toutes les blessures possibles. De tous les bobos. De tous les échecs. De tous les chagrins. De toutes les erreurs que tu pourrais faire. De tout ce qui pourrait te rendre malheureux.
Mais c’est impossible. Et c’est ce que je te souhaite dans la vie mon amour. De prendre le temps d’encaisser les coups, puis de te relever et de recommencer, peu importe le nombre de fois qu’il le faudra. De persévérer encore et toujours pour atteindre tes buts, réaliser tes rêves.
La vérité, c’est qu’un jour, mes bras ne suffiront plus à guérir tout ce qui affligera ton petit cœur. Comme ce soir-là de septembre, où à 6 mois, tu t’es cogné le nez pour la première fois, sur le plancher du salon de papi et de mamie.
Mais je veux te dire mon bel amour, que je resterai toujours cet espace neutre sur lequel tu pourras venir te poser un instant. Refaire le plein d’énergie et d’amour pour mieux repartir. Ça me fera toujours mal à moi aussi de savoir que tu souffres, je partagerai ta douleur peu importe l’âge que tu pourras avoir, peu importe que ce soit l’histoire d’un instant ou une plus grosse blessure.
Saches que tu resteras à jamais mon bébé et que mes bras te seront ouvert pour toujours. Que mon épaule sera prête à te cajoler, à te consoler, peu importe l’âge et la taille que tu auras. Parce que tu sais mon amour, ce n’est pas le dernier bobo que la vie te réserve.
Bonne découverte de la vie mon bébé Loup.
Author: l’Emmèredeuse
L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.