5 choses pour lesquelles j’ai décidé d’arrêter d’attendre après les autres.

crédit photo : Robbie Photograpie.

 

Dernièrement, j’ai passé beaucoup de temps toute seule avec moi-même. À réfléchir à ma vie, à ce qui me rendait heureuse, et malheureuse. À décider de ce que j’avais envie de supprimer de mon petit monde, et à ce que j’avais envie d’y ajouter. Je me sens à la croisée des chemins.

Tout en moi tend vers le changement, la simplicité, le vrai.

J’ai réalisé que j’attendais beaucoup des autres. Pour différentes raisons. Parce qu’ils promettent des choses qu’ils ne font pas. Parce que j’ai l’impression de toujours donner, sans jamais recevoir en retour. Des sourires, des mots d’encouragement, mon temps. Mon amitié, mon support, ma loyauté.

Bien sûr il y a des exceptions, et c’est celles-là que je veux garder dans ma vie. M’entourer que de gens d’exception. Comme j’aurais dû le faire depuis longtemps.

De gens beaux. Inside out. De gens que j’aime profondément.

J’ai aussi réalisé à quel point j’étais dure envers moi-même. En mots, en gestes et surtout en pensées. Et j’ai pleuré beaucoup.

 

J’ai réalisé que j’attendais la reconnaissante des autres. Et que ça me rendait malheureuse.

Parce que ces encouragements viennent rarement de l’extérieur de nous. On dira ce qu’on voudra, mais le fait est que #lesgens s’intéressent à ce que les autres font lorsqu’ils en arrachent, lorsqu’ils se démènent pour réussir. »Va-t-elle y arriver ? Ah non, elle sera jamais capable. ». Puis, lorsqu’on y est, au sommet de la montagne qu’on a si durement gravie, pratiquement plus personne ne nous voit. Y’a pas grand monde à la ligne d’arrivée.

Du moins, pas beaucoup de gens qui sont proches de nous. Parce que les personnes qui réussissent trop sont menaçantes. Elles nous remettent au visage nos propres échecs. Notre manque de courage pour réaliser nos rêves. Pour se lancer vers l’inconnu.

L’être humain est ainsi fait : il se compare constamment et il est envieux. Moi incluse.

Mais j’ai décidé de me comparer à moi-même. De me lever chaque matin en ayant le but de me coucher meilleure toute. Amoureuse. Maman. Amie.

 

J’ai décidé d’arrêter d’attendre que #lesgens me félicitent pour mes réussites.

Je suis capable de le faire toute seule. Je sais que mes enfants sont beaux, et que mon travail est bien fait.

Mais j’ai aussi décidé de distribuer encore plus d’amour #auxgens. Ceux qui font semblant de ne pas me voir.

 

Je n’attend plus l’approbation des autres sur la façon dont j’élève mes enfants. Mes enfants sont awesome. J’ai allaité à la demande, je cododote encore régulièrement avec mon mini et je le porte aussi souvent que je le peux. Je n’ai pas utilisé le 5-10-15 ni aucune autre méthode pour »casser » mes garçons. J’ai respecté leurs rythmes, leurs insécurités et leurs personnalités . On utilise les câlins et les bisous chez nous. On pratique la parentalité positive. Même si on se fâche parfois. Même si on fait des erreurs. On s’excuse et on se pardonne. On est tous imparfaits et on aime ça. On suit notre cœur pour élever nos enfants et c’est bien parfait comme ça. Notre maison n’est pas la plus disciplinée, mais elle est remplie d’amour et de respect. Les murs de notre maison nous entendent rire chaque jour et pour nous, c’est tout ce qui compte. Je ne critique pas la façon dont les gens élèvent leurs poussins. Je prend ce que je vois de bien autour de moi, qui correspond à mes valeurs et je laisse faire le reste . Je me centre sur ma famille à moi.

 

Je n’attend plus qu’on m’offre de l’aide. J’ai réalisé que j’avais beaucoup d’attentes envers les autres. Envers ceux qui promettent de l’aide qui ne vient jamais. Envers ceux qui ont plein de belles paroles qu’ils n’honorent jamais. J’ai décidé d’arrêter d’attendre. Aussi proche ou précieuse que la personne peut être. J’ai décidé d’arrêter de croire tout ce que tout le monde me dit. Si l’aide arrive pour vrai au bon moment, tant mieux. Sinon, je ne suis pas blessée. Je m’organise autrement. Je planifie des plans B et C, on a trouvé une merveilleuse gardienne. On s’organise comme on le peut entre nous, et ça nous rend pas mal plus heureux.

On prend l’aide quand elle passe les bras ouverts. Mais on apprend à vivre autrement : souper en amoureux à la maison, se faire un spa dans notre salle de bain.

 

J’ai aussi décidé d’arrêter d’attendre qu’on m’achète des fleurs. Je m’en achète régulièrement à moi-même. Parce que ça me rend heureuse et que je le mérite. Ça embellit ma maison. J’ai toujours un petit quelque chose à fêter au fond.

 

Je me relis et j’en viens à cette conclusion : au fond pour être heureuse, je me suis rendue compte que je devais arrêter d’être dans l’attente tout simplement, et de vivre pour moi et ma petite famille. Dans le vrai et dans le doux. C’est pas facile tous les jours parce que ça implique de dire non parfois. De décevoir les autres et de se sentir incompris, mais ça vaut tellement, mais tellement la peine.

 

 

 

 

Author: l’Emmèredeuse

L’emMÈREdeuse, c’est moi : Catherine.
Maman de deux (petits monstres) adorables garçons : Tom le dresseur de loups et Henri le Bébé Loup.
Je suis copropriétaire d’une famille recomposée remplie d’amour et de folie.
Ma plume prend parfois des chemins humoristiques, parfois des plus sérieux, mais toujours ceux de l’authenticité et de l’humilité.
Maman Louve à mes heures. Je partage avec vous les petits et grands moments de mon quotidien de maman.
De maman ben ordinaire.
Qui travaille à temps plein … Pis qui fait son gros possible.